Appui à la lutte contre la criminalité faunique

Aujourd’hui, le trafic d’espèces sauvages est considéré comme la troisième activité de criminalité transnationale la plus lucrative au monde (23 milliards d’euros par an) et connaît jusqu’à 7% d’augmentation annuelle selon INTERPOL. L’actuel Secrétaire Général de l’ONU a décrit la lutte contre ce trafic comme étant un enjeu de protection de l’environnement et du patrimoine culturel de nombreux pays mais aussi de sécurité, de stabilité et d’économie.

Reconnu comme l’une des principales causes de disparition des espèces, ce trafic n’épargne pas la Guinée qui est identifiée comme une plaque tournante du trafic à l’échelle internationale. De nombreuses espèces et/ou leurs trophées (éléphants, chimpanzés, lions, léopards, oiseaux, crocodiles, lamantins, requins…) en provenance du pays ou d’en dehors de ses frontières en sont exportés illégalement. Le pays est notamment connu pour le trafic professionnel et organisé de grands singes vivants notamment vers l’Asie.

Au regard de la situation préoccupante, le Secrétariat de la CITES a même mis en garde la Guinée et a souligné les problèmes de corruption, de complicité et d’incompétence dans la gestion du trafic de faune sauvage. ACPE est certes naissante mais son personnel possède une expérience avérée dans le domaine de lutte contre la criminalité faunique en Guinée. Ceci, pour avoir travaillé avec Wara de 2013 à 2020 sur la même thématique.

Ainsi, l’objectif de ce projet est de soutenir les services étatiques dans l’application de la loi sur la criminalité faunique tout en créant un climat dissuasif pour les potentiels contrevenants à travers des actions de communication.