- Éducation environnementale
- Lutte anti-braconnage
- Bénéficiaire OELO - Organisation Ecologique des Lacs et de l’Ogooué
- Montant du projet 117 361 €
- Subventions FFEM 30 000 €
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État du projet achevé
Le Site Ramsar du Bas Ogooué (862 700 hectares) est la plus grande zone humide d’importance internationale du Gabon. Les forêts et les cours d’eau du Bas Ogooué abritent d’importantes populations d’éléphants de forêt d’Afrique (Loxodonta africana, VU), de lamantins africains (Trichechus senegalensis, VU), d’hippopotames (Hippopotamus amphibius, VU), de chimpanzés (Pan troglodytes, EN), gorilles des plaine de l’Ouest (Gorilla gorilla, CR), de faux-gavial d’Afrique (Mecistops cataphractus, CR) et de crocodiles nains africains (Osteolaemus tetraspis, VU) et autres espèces.
Le commerce illégal de viande de brousse menace la faune, y compris certaines des dernières populations de faux-gavial, d’hippopotames, de lamantins africains et d’éléphants de forêt africains.
L’ONG Organisation Ecotouristique du Lac Oguemoué (OELO) a été créée en 2010 par une américaine et un gabonais désireux de mener des programmes d’écotourisme, d’éducation environnementale, de pêche durable, de sensibilisation communautaire et de recherche sur la biodiversité dans la région des lacs du Gabon.
Depuis le début du travail de sensibilisation et d’éducation d’OELO en 2012, un déclin spectaculaire des espèces protégées vendues sur le marché a été enregistré. Cependant, la viande de brousse illégale est encore couramment proposée dans les restaurants du marché, où l’ONG concentrera ses efforts pour ce projet à venir.
Ce projet vise à protéger la faune du site Ramsar du Bas Ogooué menacée par le commerce illégal de viande de brousse en modifiant les préférences des consommateurs pour la viande de brousse provenant d’espèces protégées et à mobiliser une prochaine génération de gardiens de l’environnement, en diminuant l’offre de viande de brousse illégale en ciblant l’organisation des vendeurs en une coopérative pour la création d’un restaurant d’aliments traditionnels et en renforçant la collaboration avec la communauté et les partenaires d’application de la loi pour mieux informer le public et encourager l’application des lois sur les espèces protégées.