Appui à la gestion durable et efficace du Parc National du Banco

Le projet intervient au sein du Parc National du Banco (PNB), forêt tropical primaire située au cœur de l’agglomération d’Abidjan. D’une superficie de 3 438 ha, cette forêt classée aire protégée, est le poumon vert et le réservoir hydraulique de la capitale. Elle bénéficie déjà de plusieurs infrastructures tels que des étangs piscicoles, d’un barrage ou encore d’un espace écotouristique. Une clôture est actuellement en cours de construction de manière à protéger le parc de l’urbanisation.

Le PNB est caractérisé par une riche biodiversité composée de 60 mammifères, dont quelques groupes emblématiques de chimpanzés (Pan troglodytes, EN), 184 espèces d’oiseaux et 22 espèces d’amphibiens dont deux figures sur la liste rouge de l’UICN : la grenouille des rivières du Ghana (Phrynobatrachus ghanensis, NT) et la grenouille Phrynobatrachus liberiensis (LC). La flore est également significative puisque le parc compte 800 espèces végétales dont 150 classées « espèces remarquables » avec 26 espèces menacées.Si le parc bénéficie d’un statut d’air protégée depuis 1952, il doit face à de plus en plus de pressions notamment au vu de sa situation géographique : braconnage, urbanisation, prélèvement de bois énergie, pollution industrielle et domestique. L’Office Ivoirien des Parcs et des Réserves (OPIR) dispose encore de peu de moyens pour assurer une gestion efficace tandis que le manque d’entretien des infrastructures touristiques, induise une faible fréquentation, donc moins de recettes pour ces gestionnaires.

L’objectif du projet est de renforcer l’efficacité et la durabilité de la gestion du Parc National du Banco et notamment de rehausser l’intérêt des populations pour sa préservation, améliorer la qualité d’accueil et des infrastructures écotouristiques, ainsi qu’améliorer l’efficacité de la lutte anti-braconnage et de suivi écologique.