- Éducation environnementale
- Bénéficiaire RENATURA
- Montant du projet € 126 264
- Subventions FFEM € 49 993
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État du projet achevé
Les côtes du Congo accueillent, tout au long de l’année, des populations de 5 des 7 espèces de tortues marines présentes dans le monde. L’importance des plages mitoyennes du Congo et du Gabon pour la ponte des tortues luths (Dermochelys coriacea, VU) est désormais reconnue internationalement. La fréquentation par les tortues olivâtres (Lepidochelys olivacea, VU), y est également remarquable. Plus sporadiquement, des pontes de tortues vertes (Chelonia mydas, EN) et de tortues caouannes (Caretta caretta, EN) sont également observées. Les eaux congolaises renferment en outre des zones rocheuses riches en faune et flore marines. Ces habitats offrent des sites privilégiés pour l’alimentation et la croissance des tortues marines, et notamment des individus juvéniles ou subadultes des tortues vertes et des tortues imbriquées (Eretmochelys imbricata, CR).
Installée à Pointe-Noire, la capitale économique du Congo, l’ONG Renatura assure le suivi des populations de tortues sur quelques-uns des sites de pontes parmi les plus importants au monde pour les populations de tortues luths, vertes et olivâtres. Les données recueillies par l’association ont ainsi déjà fait l’objet de publications scientifiques et Renatura fait partie de deux réseaux scientifiques régionaux (RASTOMA et REEDDAC).
Les deux précédents projets PPI menés par Renatura sur la protection des tortues marines ont fourni d’excellents résultats avec 758 nids de tortues luths et de tortues olivâtres observés et protégés et permis de développer des infrastructures touristiques autour de ce projet et au profit des communautés côtières
L’objectif principal de ce projet est la construction d’un écocentre sur une parcelle acquise il y a trois ans par Renatura. En effet, l’ONG estime qu’à Pointe-Noire une des difficultés majeures pour la préservation de l’environnement réside dans la faiblesse de la société civile, s’expliquant en partie par le manque d’information et donc d’engagement du grand public. Il existe donc un réel besoin de lieux ouverts, totalement dédiés aux thématiques environnementales afin de permettre une plus large diffusion de ces questions.