- Sauvegarde des espèces menacées
- Bénéficiaire ACVE - Action Ceinture Verte pour l'Environnement
- Montant du projet € 136 038
- Subventions FFEM € 49 000
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État du projet achevé
Le projet s’inscrit dans la cadre du programme « Paysage Protégé du Nord Est du Lac Tanganyika » (PPNELT), un programme stratégique de conservation de l’environnement dans le paysage urbain et rural de l’agglomération de Bujumbura. Cette zone géographique représente un secteur à forte valeur environnementale (RAMSAR) où l’hippopotame (UICN Liste Rouge – Vulnérable ; CITES – Annexe 2) joue un rôle clé dans le maintien des éléments de structure et de fonction des écosystèmes lacustres, de la ripisylve et des savanes ou prairies avoisinantes. Le projet permettra de lutter contre la disparition de l’hippopotame par la réalisation d’un état des lieux global des effectifs et la mise en place d’un programme de suivi écologique sur la zone d’action. De plus, au moins 3 et si possible 5 «zones de dispersion sensibles» le long du littoral du lac Tanganyika seront identifiées, protégées et enfin réhabilitées/entretenues. A l’intérieur de ces dernières seront créés des périmètres de protection pour atténuer les conflits Homme / Faune et des activités économiques alternatives à destination des populations riveraines vulnérables seront développées. Des actions de sensibilisation à la valeur écologique de l’hippopotame seront menées parallèlement tout au long du projet.
- La diminution et maitrise des conflits homme / faune en relation avec les populations d’hippopotames du Nord Est du Lac Tanganyika au Burundi.
- La réhabilitation et la protection de milieux humides propices à la survie des populations d’hippopotames du Nord Est du Lac Tanganyika au Burundi.
- L’accroissement génétiquement viable des populations d’hippopotames du Nord Est du Lac Tanganyika, au Burundi, et leur dispersion et survie assurée dans les milieux préservés.
- La constitution d’une population sécurisée et ressource d’hippopotames dans le Nord Est du Lac Tanganyika, au Burundi, et leur utilisation éventuelle en tant que ressource naturelle en harmonie avec la capacité écologique des milieux préservés.
- Le développement d’activités économiques alternatives directement liées à la protection de l’hippopotame et de son habitat.